Parlons des avantages en nature des salariés
L’employeur peut favoriser son salarié par des avantages : cela se présente sous forme pécuniaire ou une mise à disposition de certains biens. Ces faveurs sont souvent gratuites ou moyennant une participation de la part de l’employé. La somme émanant du travailleur ne dépasse pas la valeur de la chose offerte.
Le principe davantage en nature
À titre de rappel, l’avantage en nature est différent du frais professionnel. Le premier désigne les prestations émanant de l’employeur, tandis que le second représente les dépenses remboursées par l’entreprise. Aussi, il existe plusieurs types davantage en nature. Dans un premier temps, cela concerne l’alimentaire : la société fournit de la nourriture à ses collaborateurs dans un de ses restaurants. À cet effet, les salariés payent une petite participation. Le logement fait également partie de la liste, tout comme le véhicule et les NTIC (outils de communication et d’information).
L’évaluation des avantages en nature
L’avantage en nature est évalué en fonction de sa valeur réelle. Néanmoins, il existe des grilles d’évaluation forfaitaires sur les éléments tels que les NTIC, les repas, le logement ou le véhicule. Ce dernier reste marqué quand le salarié l’utilise même durant le week-end ou ses congés. Pour l’habitation, le gaz, l’eau et l’électricité sont également inclus. Les repas font l’objet d’un montant forfaitaire de 4,80 € par repas. Cette rémunération ne s’applique pas aux salariés en déplacement.
Les cotisations et l’imposition
Les avantages en nature sont également un composant du salaire. Ils sont assimilables à un traitement social, comptable et fiscal. Ces faveurs font l’objet d’un assujettissement aux cotisations sociales. Cette imposition est calculée sur la valeur de l’économie réalisée par le salarié ou sur la valeur de l’avantage en question. Dans le cas où l’employé bénéficie de plusieurs avantages en nature, la base du calcul se fait sur l’impôt sur le revenu.