Collectivités : limiter les déchets grâce au compost partagé
Le traitement des déchets participe pleinement aux émissions de gaz à effet de serre, un mal dont le combat est une urgence absolue, à l’heure de la crise environnementale. Cette démarche vers le zéro déchet, les collectivités s’en emparent peu à peu en installant des bacs à compost partagés. Cet équipement collectif renforce la cohésion au sein d’un quartier et permet à chacun de se responsabiliser. Une véritable transition s’amorce, sans recourir à de gros travaux particuliers.
Que mettre dans un compost partagé ?
Un bac à compost peut accueillir de nombreux déchets. Il s’agira d’abord de déchets organiques, comprenant les restes d’aliments, mais aussi les végétaux, le marc de café ou encore la tonte du jardin. Les habitants et usagers pourront également y vider la litière de leurs animaux, à condition que celle-ci soit biodégradable (chanvre, granulés de bois, copeaux de bois…). Le compost peut également être l’emplacement destiné au stockage des sacs à crottes biodégradables usagés, une façon d’allier éco-responsabilité et propreté urbaine. Dans ce cas, les collectivités devront penser à faire installer un distributeur de sacs canins à proximité et opter pour des recharges compostables auprès d’un distributeur spécialisé en hygiène canine.
Que devient le compost ?
L’objectif du compost n’est pas seulement de réduire les déchets : c’est avant tout un élément qui permet leur recyclage. Ainsi, grâce à un brassage régulier et le respect de certaines règles en termes d’humidité, d’emplacement et de rapport carbone/azote, le compost permet d’obtenir un terreau fertile, à utiliser au jardin. Pourquoi ne pas en faire profiter les usagers de votre collectivité ? Grâce à leurs propres déchets, ils pourront ainsi cultiver des fruits et légumes dans un potager collectif, placé près du compost, et en apprécier la dégustation ! De quoi créer une ambiance conviviale et susciter l’intérêt des habitants du quartier.